Implants dentaires

 

La perte d’une ou plusieurs dents pose des problèmes d’ordre esthétique et fonctionnel (mastication).

Le médecin-dentiste peut y remédier au moyen de prothèses fixes: pont (bridge) fixé sur les dents de part et d’autre de l’espace édenté ou de prothèses amovibles (appareils).

Depuis quelques décennies, l’implantologie permet de remplacer de manière fixe les dents perdues sans fraiser les dents adjacentes comme pour la réalisation d’un pont. Les implants permettent également de stabiliser une prothèse amovible dont la tenue laisse à désirer.

Dans quels cas?

Une dent perdue accidentellement par exemple, est avantageusement remplacée par un implant. Il en va de même pour les agénésies dentaires (absence de développement d’une ou de plusieurs dents).

Bilan pré-opératoire

 

Le médecin-dentiste évalue les chances de succès de l’intervention en examinant la quantité et la qualité de l’os disponible. L’état de santé général entre aussi en ligne de compte: certaines pathologies rendent la pose d’implants plus risquée voire impossible.

Des empreintes des arcades dentaires, des clichés radiographiques et dans certains cas un scanner complètent cet examen. Ils permettent la planification de la pose des implants.

 

L’intervention

 

L’implant est une vis en titane qui remplace la racine de la dent perdue. Nous utilisons en règle générale les implants suisses de la marque Straumann®. Sous anesthésie locale (comme pour une carie) cette vis est mise en place. Quelques points de suture suffisent à refermer la plaie.

La phase de cicatrisation et d’intégration de l’implant dure environ 6 semaines. Particulièrement durant cette phase, une hygiène stricte est recommandée. Si la dent à remplacer est située dans une zone visible, un petit appareil amovible est souvent la meilleure solution en attendant l’intégration de l’implant.

On visse ensuite sur l’implant la couronne ou les éléments rétentifs qui serviront à stabiliser la prothèse amovible.

L’intervention et ses suites ne sont généralement pas ou peu douloureuses.

 

Limites et contre-indications

 

Le manque d’os, la proximité du futur implant avec les sinus ou certaines structures nerveuses ou vasculaires peuvent contre-indiquer la pose. Cependant, malgré une situation de départ défavorable, une greffe osseuse, permet souvent de réaliser l’intervention prévue.

Pour les jeunes patients victimes d’agénésies dentaires (absence de formation d’une ou de plusieurs dents) ou d’accident,  il faut attendre la fin de la croissance. Par contre, il n’y a pas de limite d’âge supérieure à l’implantologie.

Certaines maladies constituent des contre-indications à la pose d’implants dentaires (pathologies cardio-vasculaires prédisposant à l’endocardite, immunosuppression (physiologique, congénitale ou aquise), traitement par bisphosphonates i.v. (ostéoporose ou maladies de Paget), etc… Une bonne hygiène bucco-dentaire est recommandée.

 

Complications et risques

 

Les implants en titane sont très bien tolérés par l’organisme. Dans des conditions normales, aucune réaction de rejet ou d’allergie n’a été rapportée. Le taux de réussite de l’implantologie moderne, exécutée dans des conditions optimales, est environ de 95 à 99%.

Pour les fumeurs, tous les gestes de chirurgie buccale présentent des taux de complications supérieurs.  Par rapport aux non-fumeurs, le taux d’échec (perte de l’implant) est 10 fois supérieur: environ 1 implant sur 10 est perdu.

Si un implant devient mobile après sa période de guérison (échec de l’ostéo-intégration), il sera simplement retiré. Une greffe osseuse sera réalisée et une nouvelle tentative pourra être entreprise quelques mois plus tard.

Brochure d’information

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